En préambule, je souhaiterais féliciter les coureurs du MDS pour leur magnifique aventure.
Me voici de nouveau, après Reims, dans cette fameuse épreuve qu’est le marathon.
Cela fait presque 2 mois que je me prépare pour le jour J.
1 heure avant le départ, je réussis à me mettre en 1ère ligne du sas des « 4h15 », bien décidé à réussir l'exploit des « moins de 4h ».
Après une attente interminable, il nous libère enfin de notre sas, 15 minutes avant le départ, pour rejoindre la ligne de départ.
9h50 :départ.
Les 3 premiers kilomètres sont compliqués avec des courbatures dans les mollets (comme d’habitude).
A partir du 5ème kilomètres je commence à doubler les coureurs du sas précédent, je continue ma remontée, les kilomètres défilent : tout va très bien.
Il faut malgré tout, faire attention aux zones de ravitaillement «casse-gueule », et leurs amoncellements de peaux de bananes et d'oranges.
Passage au semi-marathon environ 1h58min.
Au 22ème kilomètre, du côté de la gare de Lyon, Alain m'attend pour finir la course.
Au 24ème kilomètre: passage à vide.
Le premier tunnel (en remontant les quais) est éprouvant. Malgré la fermeture à la circulation, les gaz d'échappement sont encore bien présents et cela devient difficile de respirer.
Cependant, j'arrive à reprendre un bon rythme, mais plus celui des « moins de 4h » !
Ravitaillement au 25ème Kilomètre.
Jusque-là, j'ai réussi à éviter les jets d'eau des pompiers, mais il commence vraiment à faire chaud. Je me rapproche alors de l’un d’eux, et… déluge ! Je me prends des litres d'eau sur la «tronche »… mes chaussures font floc floc…
La route continue, enchainements des voies sur berges, et des tunnels toujours aussi étouffants.
Vers le 30ème kilomètre, se trouve un ravitaillement Isostar.
Une catastrophe ! Le sol est enduit de boisson énergisante et les chaussures collent au bitume... un vrai bonheur !
35ème kilomètre, la chaleur est toujours aussi présente et pesante, je commence à sentir mes jambes se durcir et le manque de gainage se ressent fortement.
Les kilomètres passent, je m'accroche à Alain, qui m'encourage toujours autant.
Fini le rêve des « moins de 4h », je suis aux alentours des 6 minutes au kilo.
Le parcours devient très difficile: je n’arrête pas de slalomer entre les gens arrêtés et ceux qui marchent.
40ème kilomètre et dernier ravitaillement : et là, je marche moi aussi sur une centaine de mètres, le temps de me désaltérer.
Je repars difficilement avec la volonté de finir, je n’ai plus de force dans les abdos pour monter correctement les jambes, mais malgré tout, on arrive avec Alain à doubler encore des coureurs.
Au 42ème kilomètre, c’est la Délivrance, on aperçoit enfin la ligne d'arrivée !
Malheureusement Alain est obligé de quitter le parcours, car arrêté par un officiel juste avant l'arrivée.
Je passe la ligne d'arrivée au bout de 04:04:55 : soit une moyenne de 5min 46sec au kilo (pour info je devais être à 5min 41" au kilo pour réaliser moins de 4h), record battu mon ancien chrono était de 4:20:10 à Reims.
En conclusion, tout d'abord un grand merci à Alain de m'avoir accompagner sur les 20 dernier kilomètres.
Pour en revenir à la course, très beau parcours, malgré une chaleur pesante, et des coureurs qui s'inscrivent dans un sas qui ne correspond pas à leur performance.
Du 5ème au 42ème kilomètre, je n'ai fait que slalomer pour essayer de garder une vitesse constante.
Le rendez-vous est pris, l'année prochaine, je compte bien réussir mon objectif des « moins de 4h ». Je suis, d’ailleurs, déjà inscrit dans le sas des 3h45.
Mais avant la 40ème édition marathon de Paris en 2016, il y a les 100 km de Millau en septembre, et cette fois je vais travailler sérieusement le gainage !!!!!!
A bientôt, pour de prochaines / nouvelles aventures !