Notre appel aux 2 néo-marathoniens a été entendu !
Jean-Luc et François nous livrent leurs impressions après leur tout premier marathon, qui plus est sur le Marathon Marne & Gondoire avec ses 42,2 km et ses 425m D+
Malheureusement, nous n'avons pas de photos exploitables pour illuster cet article. C'est ce qui arrive quand on ne court pas avec les couleurs du Club : nos papparazzi (même Oeil de Lynx !) ne les ont pas repérés dans la foule.
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Mon premier marathon : je ne sais pas si j'ai choisi le plus facile.....
Bon, à force de lire les récits de tous les Bussy Running Coureurs, il fallait bien que ce jour arrive...
C’est mon tour de coucher sur le papier tout ce que j’ai pu ressentir…
Ce Marathon, c’était mon objectif de reprise…
Il faut dire que mon kiné (que je ne dénoncerais pas, vous savez, le grand à casquette..) m’avait conseillé cette course, car tardive dans la saison, me permettant ainsi de me remettre de mon année d’absence pour raison de santé.
Il faut dire que l’appréhension était au rdv, surtout la veille et pendant la nuit…
Le mur des 30 km ?
Le ravitaillement ? Sur place ou à emporter ?
La chaleur ?
Les chaussures ? Les semelles ? Semi ou total gel ?
Un réveil de douleur en bas du dos ? Je freine ou j’ignore en croisant les doigts ?
Barrière horaire en 6h30 ? Il faut que je le fasse en moins que cela….
Tout cela pour dire que la nuit a été entrecoupée de questions….
Dimanche, enfin j’y suis…
Bizarre, pas besoin du radioréveil… :-)
Je me prépare et c’est parti !
Check liste : gels, barres et 1.5 de boissons, ok tout y est ! Il ne reste que moi !
5 min de route en 2 roues et j’y suis.
En arrivant quel plaisir de voir tout le monde, le temps est de la partie et le ciel est magnifique.
Après la séance bisous puis celle des photos avec le Patou et ses Patounettes (vous savez le marathonien qui a fait un stage au Maroc sur plusieurs jours et qui est revenu avec des envies d’Harem…), nous nous dirigeons vers le départ.
Ca y est c’est parti… envie de m’élancer mais prudence oblige, je me bloque à 10.5 km/h
Les 1ers km sont un régal, les 1ers ravitos sont assez rapprochés et pourraient même me faire regretter d’avoir embarqué le nécessaire…
Le tracé, pour moi qui ne suis pas un grand fan du bitume, est franchement génial, on alterne, route, chemin, tout ce que j’aime.
Arrivé au rond-point de la Jonchère, une foule en délire m’acclame.
Ah, ça y est, je suis enfin reconnu à ma juste valeur…
Bon d’accord, il ne s’agissait que de deux supporters… mes enfants ! N’empêche, ça fait plaisir !
Puis plus loin, c’est ma femme, qui me suit en voiture pour m’encourager avant de retourner travailler.
Les km s’enchainent, je découvre de nouveau paysage, le gros de la troupe est devant, j’ai pris mon allure et me suis calé à 10 km/h, pour l’instant tout va bien…
Au détour d’un méandre du tracé, je retrouve mon Kiné préféré qui me dit de lever le pied, car d’après lui je vais trop vite et serais parti sur une arrivée en 4h10 4h15.
Je ralentis prudemment et passe sous la barre des 10 km/h, il sera bien temps de reprendre un peu de vitesse si tout va bien.
Au km 26, je rattrape Margot et Fred qui ont décidé de ralentir le pas, quoique, les ayant aperçu, j’ai peut être accéléré aussi… et bien m’en a pris.
Quelques km plus loin Fred nous fait part de son souhait de s’arrêter à 30 km, ce qui représente ainsi une bonne sortie longue.
Moi, arrivé au 30ème kilomètre, ma crainte se confirme.
Ma sciatique se réveille et me rappelle sa douce présence. Rien d’insurmontable, juste un léger point en bas du dos, mais à surveiller afin que cela ne devienne pas bloquant. Bah oui, j’ai quand même envie d’être finisher….
A partir de là, toutes côtes se feront en marche plus ou moins rapide… prudence oblige !
Aux alentours du 36eme km, je découvre des muscles nouveaux dont j’ignorais l’existence, mais seul bénéfice, ma sciatique me laisse continuer sans elle.
Un peu avant la montée sur Lagny, la douleur dans mes ‘nouveaux’ muscles devient omniprésente et je décide de ralentir le pas…
C’est sans compter sur une Margot qui veut finir en 4h30 et qui me relance aussitôt que je fais mine de ralentir…. Et elle tiendra ce rôle jusqu’à la fin…
Nous alternons donc la marche et les relances sur le plat, je dis à Margot de partir devant, mais elle ne veut rien savoir et reste à mes côtés.
Dernier kilomètre, mes jambes sont lourdes mais les douleurs sont parties, avec Margot nous entamons la légère montée vers la grille du parc puis celle menant à la ligne d’arrivée.
Arrivés en face du château, nous nous prenons la main afin de passer la ligne d’arrivée ensemble, ce que nous faisons 250 m plus loin.
OUF, j’ai fini ! Mon chrono indique 4h30 et 13 secondes, par la suite j’ai surement écopé de 2 minutes de pénalité car mon temps officiel passe à 4h32 ???
En tout cas merci beaucoup à Margot de son soutien et de sa présence.
Et bravo à tous les autres.
Rdv l’année prochaine pour ma seconde édition ?
François Bandry