Comme il se doit, tout a commencé par un discours de notre Présidente Suzy. C'est donc tout naturellement à elle que revient le soin de présenter cet album photos :

« Encore une belle soirée BUSSY RUNNING comme on les aime. Une animation très originale faite par un quatuor d’artistes : Laurence, Florence, Martine et Chantal nous ont offert des moments exceptionnels de rire, d’émotion et de partage lors de notre soirée club du 23 Janvier.

Elles étaient toutes les quatre lumineuses et ont assuré dans leur costume de pingouins : quel pied oserais-je dire !!!

Et tout ceci avec la complicité précieuse de notre GO : Patrick dit Patounet pour les intimes …

Bravo à vous tous et un grand merci. »

A la suite de cet album, ne ratez surtout pas la rediff' de la Ballade écrite par Martine et qu'elle nous a lu en guise d'ouverture officielle de la cérémonie des récompences "les pieds d'or"...

Ballade de la route aimée, aimante

J'ai longtemps fréquenté le crissement des pneus.

Je savais alors reconnaître la gomme d'un « Good Year », son degré d'usure, sa texture

J'appréciais le galbe voluptueux des « Michelin »

Le sautillement d'un Dunlop ou l'assise d'un Kleber.

Mais voilà,

Ils ont construit la voie rapide

Là-bas, de l'autre côté du terre-plein.

Mes courbes, mes lignes droites, mes faux plats

Ont été désertés.

De temps en temps ils me reviennent

Mais qu'importe

J'ai découvert les autres gommes.

Celle des semelles, des Nike, des Adidas, des Asics....

Je suis devenue le bitume des coureurs à pied.

J'en vois passer, frapper, frotter, de toutes sortes

Des bleus, des rouges, parfois des jaunes et verts

Mais je vous le déclare sans détours

Ceux que je préfère ce sont les roses et gris.

Comment vous dire.......les roses et gris......

Ils font un bruit, les roses et gris

Comme un gazouillis de moineaux expansifs

Attrapés dans un filet de vent et,

Qui ne se seraient pas vu depuis la nuit des temps.

Et leurs pieds ! Les roses et gris, ils viennent si souvent

Que je les connais par le menu, leurs pieds.

Au travers de la semelle, je sens la vibration des muscles

L'ordonnancement des petits os

La structure des mâts et des misaines,

La tension des aponévroses et autres cordes indispensables.

Ils résonnent, ils vibrent,  les pieds des « Bussy-Runners»

Et cette chanson là n'est pas pour me déplaire.

Ah ! le pied de Pascal, sans mentir

Il est beau comme une cathédrale

Le pied de Pascal,

Avec sa voûte romane et ses orteils en chœur

Une des plus belle voûte du club, d'ailleurs

Déployée d'un point à l'autre de sa nef

Entre un calcanéum et une base d'orteil en chef.

Allons, ne rêvons pas, il y en a d'autres, de pieds

Tout aussi charmants d'ailleurs.

J'ai remarqué aussi, dans ma longue expérience

Des pieds plus voletants que d'autres: je les appelle papillons

Les pieds papillons qui courent après leur Fleur.

Il y a bien sûr, les pieds qui attaquent

« Fais-moi mal Johnny Johnny

Fais-moi mal  pas avec les pieds » disait le poète en son temps

Mais moi je trouve ça bien les pieds qui attaquent

D'autant qu'ils n'attaquent jamais les deux pieds en même temps.

Ils sont malins les pieds des Bussy-Runners.

Une fois l'attaque passée, tout se déroule comme prévu

Le pied se propulse va vole et se tend

Comme la flèche est à l'arc, l'élan est au pied.

Bien sûr, il y a des pieds plus traînants que d'autres

De ceux qui apprécient mes bords

Les herbes folles qui y poussent

Et prennent le temps d'humer l'air  de la campagne.

Il y a ceux qui papotent et se racontent

Car ils ne se sont pas vus depuis le dernier entraînement

Les Bussy-Runners

Deux jours, vous vous rendez compte deux jours

Il  s'en passe des choses en deux jours !

Dans l'ensemble, je peux en témoigner,

Les pieds des Bussy-Runners ont du rythme.

Bon je ne peux pas passer tous les pieds en revue

Les folies Bergères n'y suffiraient pas

Masculins, féminins, les pieds sont gais

Légers, pétillants, confiants.

Ils ne savent pas le poids qui leur tombe dessus !

Mais après tout, tout est affaire d’enthousiasme

Et cela ils en ont les Bussy-Runners.

Il y en a même un qui appelle ça

« Que du bonheur »

Alors là je n'en reviens pas

Que du bonheur !

Alors, courir ce serait « le pied ».

Je me disais aussi.............................LE PIED TOUT UN POEME