Le 28 avril, c'est sous la pluie que s'est élancé une grande partie des Bussy Runner à l'assaut des Vosges.
40 km, 20 km ou 12 km, jusqu'à 2000m de D+, avec des montées bien raides, un peu de boue rouge, mais surtout de très belles vues, dans une forêt des conifères au dessus de Saint-Dié des Vosges.
Au final, nous remportons le challenge du club ayant eu le plus de représentants, et le meilleur groupe ! Pas mal pour des non-locaux !
Sans compter que nous avons trusté plusieurs podiums par catégorie !
Denis L, Hervé P , Chantal, Martine, Michèle, Véronique C : 1ers
Corinne : 2ème
Laurence : 3ème
Michèle qui était sur le 12 km nous a écrit ce poème
Trail des Roches
Montée des Schlitteurs
Mon cœur qui bat la chamade
Grimpe le sentier
Sommet atteint
Légère brise sur mon visage
Bruissement du vent
Longue descente
Sur tapis moelleux des pins
Glissades en rouille
Symphonies de verts
Gazouillis dans les arbres
Mots doux dans ma tête
Rochers sous la mousse
Portée par tant de beauté
Foulées qui s’allongent
Arrivée en vue
Pulsations dans mes tympans
Heureuse d’être là
Michèle, 28 avril 2024
Martine, également sur le 12 km, nous régale également de ces quelques lignes
MARTINE
en week-end plage des Vosges
Nous partîmes nombreux, depuis Bussy sur Brosse
Vers les régions obscures des dunes de Lorraine
Je monte vaillamment dans le carrosse gris
Pimpant, électrisé, de nos voisins amis
Le ruban route s’écoule sous des nuages gris
Vers le vert paradis que l’on nous a promis
A l’avant Claude et Jean parlent de la conduite
De langues, de l’italien, GPS et trafic
Derrière Laurence et moi, nous papotons lectures
Tricot, crochet, le plein de suspens, d’aventures
Au pique nique de Saint Dizier,
Nous retrouvons tous les amis
Venus ici pour recharger
Batteries diverses et compagnie
Et la route encore se déroule
C’est au village, sur un rond point
Qu’on nous annonce pour dimanche
« Course de tondeuses et tracteurs »
Ce s’ra sans nous, nous c’est ailleurs
Saint Dié sur mer, dans la fraîcheur
Nous voilà, le carrosse se gare
On aperçoit depuis la place
Mais oui là-bas c’est bien de l’eau
La mer, la mer Meurthe en Lorraine.
Et puis au loin, sommet des dunes
Je vois la neige, blanc de l’écume
C’est un chouette week-end à la mer
On nous a promis l’aventure.
Dimanche, c’est le jour des balades
Plein d’eau, plein d’eau, tous sur la plage
En vagues successives nous nous y dispersons
7h30Départ du 40km sous un ciel prometteur
La brumisation, sur les visages, est assurée
9h30
Départ du 20, sont plus malins
Navigateurs de longue date
Tous réfugiés dans la cabane du pêcheur
10h
La dernière vague qui est la mienne
C’est la déferlante au grand bain
Départ promis, c’est de la pluie
Mais de l’espoir de voir enfin
La dune, la dune si jolie
Bien reverdie par les embruns.
Martine se lance, elle n’a pas peur
Un ange gardien veille sur elle
Le départ est assez tranquille
Petite route et pente amie
Bien sûr, les autres sont tous pressés
Ils accélèrent dans la montée
Martine, elle , elle sait voyager
En flânant le long des sentiers
La route, la route
La route a fini par lâcher
Nous retrouvons un beau sentier
C’est des « schlitters » la grande montée
Beaucoup de bois et de rochers
C’est bizarre pour un bord de mer
Bon les oiseaux, les sapins bleus
C’est bien joli, faut pas traîner
A ce qu’il paraît,
Ya trois étages à l’escalier
Suffit d’allonger la foulée
Et bientôt nous sommes rattrapés
Monotrace, il faut se garer
Je vous en prie : passez, passez
Martine et Jean et puis Denis
Les seuls touristes dans la contrée
Et derrière les fermeurs de course
Ils sont deux, ne veulent pas doubler
Sont là aussi pour surveiller
Et nous grimpons, grimpons, grimpons
De temps en temps chante un pinson
J’entends pas les mouettes, où sont-elles ?
Le troisième étage est plus courtUn peu moins raide, un peu plus doux
Nous suivons bien les flèches vertes
Il ne pleut plus, le soleil luit
Enfin quand il n’est pas enfui
Et le voilà, le point de vue tant attendu
Quelques photos...clic-clac, clic-clac
C’est Anatole notre ange gardien
Qui prend la photo, tout va bien
Nous repartons, c’est la descente
Technique, technique, il avait dit
Et nous voilà tous enhardis
Un long ruban qui s’offre à nous
Grande descente sous abri
Technique, technique qu’il avait dit
Mais que nenni, la pente est belle
Nous en profitons pour tracer
Toujours Anatole derrière à guetter
…….et puis voilà plus de balise
Un carrefour et tout s’enlise
Nous avons perdu le chemin
Anatole nous suivait, serein.
Il téléphone à son copain
Faut remonter, en haut, plus loin
Pour retrouver notre chemin
Mais les flèches sont retirées
Faut regarder sur les rochers
Quelques points vert éparpillés
La descente là est bien technique
Que du rocher pour la pratique
Le temps s’écoule et ya plus foule
Jusqu’au moment où tout en rose
Nous retrouvons le grand parcours
Laissez laissez passer les grands champions
Rochers, racines, branches allongées
Tout pour me plaire et me combler
Et faire travailler les fessiers
Bientôt la mer, je vois de l’eau
Comme sur la plage désertée
Des flaques en grappes et de la boue
Une belle et souple boue
La boue des belles randonnées
Une glissade, une racine
Et me voilà bien baptisée
De boue, je me suis décorée
Interminable la randonnée
Anatole toujours à côté
Denis parti s’est envolé
Jean bien sûr reste à mes côtés
Je fais un rêve de bitume
Un rêve de plus, un rêve de moins
Tout est permis quand tout va bien
Et le rêve se réalise
La route est là, Ah quelle joie
Nous prenons un petit chemin
Le long d’un ru et vers la mer
Au bout de la rue, les boutiques
Et c’est Christelle qui me rejoint
Elle vient parachever le 20
Elle veut finir avec moi…….et c’est bien
Je suis heureuse
Entre Christelle et Jean
Et Anatole toujours derrière.
Et c’est la fin l’arche bénie
Le sourire de ceux qui l’ont fait
Le téléphone marque 15 km
113 étages
Merci à tous ceux du voyage
Les compagnons, les coquillages
Les photographes du parcours
Les « encourageurs » du dimanche
Martine, de retour de la plage
S’est endormie sur ses bagages