Au départ, une idée typiquement féminine : une inscription au marathon de Venise en guise de cadeau de Saint-Valentin, Royal non ?
Voyage sans histoires en famille, arrivée le vendredi pour prendre le temps de visiter cette ville à l’atmosphère indéfinissable.
La place Saint-Marc, on la traversera aussi le jour de la course : pas d’Aqua Alta prévue cette année.
La vue du site d’arrivée avec ses 14 ponts sur les 2 derniers kilomètres laisse un peu perplexe : est-ce bien raisonnable après les 40 premiers ?
Il Signore Marconi, grand connaisseur de l’Italie en général et du marathon de Venise en particulier m’avait prévenu : le parcours est un vrai billard jusqu’au 30ème kilomètre, ensuite ça se corse (comme disait Napoléon).
Le parc San Giulano puis l’interminable pont de la Liberté qui relie Venise à la terre ferme obligent effectivement à serrer les dents pour ne pas ralentir.
J’ai trouvé l’astuce, je me colle au meneurs d’allure des 3h30 bien à l’abri et rien ne pourra m’en déloger.
Leurs ballons violets ont dû finir par déteindre sur ma casquette tellement je reste scotché.
Les 14 ponts sont casse-pattes malgré les rampes et les encouragements des spectateurs, mais le tour de la place Saint-Marc 500 mètres avant l’arrivée est vraiment grandiose.
Au final, je tiens mon premier « moins de 3h30 », je suis super-content de le faire dans cette ville magique.
Je conseille vraiment cette course à ceux qui veulent faire un beau marathon à l’étranger.
Ps : Désolé pour le maillot, je n’ai toujours pas celui de BR, j’ai dû mettre celui du Tour-operator.
Christophe