Nous nous sommes donnés rdv au RER de Bussy, Myriam, Éric, Thierry dit Lulue et moi-même.
Le thé de Thierry nous réchauffe et ses figues du Maroc nous transportent loin de Paris ...
Nous sommes arrivés vers 08h00, le temps de récupérer les dossards, de s'habiller et de faire de nouveau la queue pour la consigne.
Juste le temps de faire la visite d'un buisson, de s’échauffer, les gammes et les accélérations qui vont ensemble et pour les gourmands et prostatiques encore un buisson.
Numéros pairs d'un côté, numéros impairs de l'autre côté, les yeux brillants d'émotions nous sommes tous prêts à partir, top départ ...
C'est lent, on se marcherait dessus, voilà c'est mieux ... les excités de dernière minute vous poussent de façon littérale du terme et de façon latérale du geste, ce qui me vaut la projection d'un coureur sur le flanc gauche et par effet ricochet la chaussure du coureur sur mon tibia droit, va comprendre ...
Au bout de 3 kms, le tableau est à l'état d’esquisse, y a plus qu'à remplir de couleurs et d’émotions.
Belles sensations, les kms défilent bien avec une belle respiration, j'ai presque chaud, j'aurais presque envie d'enlever le haut ...puis je me sens agrippée du maillot au 7ème accompagné d'un « hou ha », j'évite une chute qui aurait été causée par un autre effet ricochet provenant d'un coureur positionné pourtant loin derrière moi, une chaine humaine prête à tomber par solidarité obligatoire. C'est y pas beau !
Je finis avec mon petit groupe de coureurs avec qui je suis depuis le 5ème km et nous finissons tous dans un mouchoir de poche avec les congratulations habituelles de fin de course.
Il y avait foule à l’arrivée, j'ai retrouvé mon chéri en faisant des pirouettes sur l'esplanade devant l'hôtel de ville, tout un spectacle.
Nous avons perdu Thierry ! Impossible de le retrouver dans cette marée humaine ...
Le froid a eu raison de nous et nous avons voulu prendre le RER au plus vite, si vite que nous avons pris direction Boissy saint Léger !
Nous sommes bien arrivés à Bussy avec le réconfort d'une andouillette pour Eric et d'une bavette pour moi, miam miam.
J’ai pris plaisir sur cette course malgré les bousculades du début de course.