16 juin 2012
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Oui, alors que penser du bio ?... C’est une mode ?
Tout d’abord, on ne peut pas devenir tout bio du jour au lendemain et il ne s’agit pas d’en faire une religion… on peut juste déjà y regarder d’un peu plus près.
Pour faire simple, on peut déjà dire que le bio s’appuie sur une alimentation plus saine et basée sur une agriculture plus écologique.
Au début du XXe siècle, surtout après la deuxième guerre mondiale, l’avènement de la chimie dans l’agriculture avec l’attrait du profit financier pour les grands groupes, a orienté les recherches sur des cultures plus rentables, plus étendues, avec usage d’engrais chimiques, de pesticides divers, de plus en plus polluants pour la santé et l’environnement. Sans parler de l’usage des OGM (organismes génétiquement modifiés) pour lesquels de nombreuses études sont encore en cours.
En réaction à cette industrialisation, le souhait de sauvegarder l’environnement et la santé s’est fait jour, on s’est donc orienté vers l’agriculture biologique qui fait appel à des techniques traditionnelles plus respectueuses des sols et de l’équilibre biologique de la nature, et surtout qui privilégie la biodiversité afin d’éviter l’épuisement des terres cultivables.
Il est maintenant prouvé que ces méthodes d’agriculture sans fertilisants, qui s’orientent vers des cultures de proximité en suivant les cycles naturels (saisons) sont de réelles méthodes d’avenir.
Dans certains pays elles risquent même d’être leur sauvegarde pour les décennies à venir.
Quels sont donc les critères du bio :
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Il s’agit de mettre en place des méthodes d’élevage, de culture et de préparation alimentaire qui soient conformes aux principes du respect de l’environnement ayant le moins d’impact possible sur la santé des populations.
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Un mode de production respectueux des animaux d’élevage et de l’environnement (suppression des engrais chimiques, pesticides, hormones de croissance ou antibiotiques).
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Surtout contrairement aux idées reçues, il semble que les cultures biologiques qui contribuent au développement durable, soient d’un excellent rendement à long terme grâce au maintien de la vie des sols cultivés : des études ont montré que ces cultures bio sont nettement plus rentables dans les pays en cours de développement par rapport aux pays industrialisés.
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Et puis, malheureusement, de plus en plus d’études scientifiques prouvent que les produits ajoutés à nos aliments sont responsables de nombreuses pathologies (allergies, cancers).
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Des éléments qui sont donc tout à fait remarquables pour l’avenir et surtout pour préserver notre santé.
Vers quels aliments bios se tourner ?
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Il ne s’ agit pas de devenir tout bio : Certains aliments valent le coup d’être consommés en bio : lait, viande et œufs car ces derniers concentrent au maximum les produits chimiques ajoutés à l’alimentation des animaux. (Viande à Label AB , œufs N° zéro)
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Certains légumes et fruits qui peuvent être particulièrement chargés en produits de traitement.