1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 17:32

Et si notre médecine conventionnelle avec son arsenal médicamenteux très riche, ne correspondait plus tout à fait aux aspirations de la population en 2013 ?

 

 

Un zoom sur le sujet : au début du 20è siècle, une véritable révolution se produit sur le plan du traitement des infections par les antibiotiques. Personne ne viendra aujourd’hui contester l’indispensable efficacité des antibiotiques et antiviraux sur les infections graves en 2013.

D’autres véritables révolutions thérapeutiques ont eu lieu pour venir sauver chaque jour des vies humaines dans le domaine cardiologique et de la pathologie cancéreuse.

    nullMais dans le même temps, notre société de consommation a bénéficié de tellement de « progrès » dans tous les domaines, que l’on ne sait plus très bien aujourd’hui ce qui rend l’homme malade : phénomènes naturels ou dégâts collatéraux de notre mode de vie ?

Maladies naturelles ou de « civilisation » ?

Quelques exemples : diabète, hypertension artérielle, hypercholestérolémie, obésité, accidents cardiaques, maladies inflammatoires chroniques, cancers…. Toutes ces pathologies sont de près ou de loin liées à notre alimentation (trop sucrée, trop grasse, trop carnée, trop abondante…), à la sédentarité et à des pollutions diverses (dont le tabac).

Viennent évidemment se rajouter les modes de production industrielle avec les intrants de l’agriculture et les productions de masse avec toujours plus de chimie à l’appui, sans oublier les polluants industriels et les perturbateurs hormonaux.

Dans les traitements de toutes ces maladies, on fait appel à des molécules pharmacologiques de plus en plus puissantes et de plus en performantes (avec de plus en plus d’effets secondaires …)

Un certain scepticisme vis-à-vis de quelques-unes de ces molécules ou de certaines vaccinations est venu ces derniers temps entacher l’image de la pharmacologie du 21è siècle avec une remise en cause de la confiance que l’on accorde au système de santé actuel.

Peut-être, d’autres thérapeutiques moins agressives et plus naturelles pourraient venir compléter le traitement classique médicamenteux (acupuncture, homéopathie, phytothérapie, ostéopathie …) qui même si elles ne sont pas suffisantes lorsqu’elles sont utilisées de façon isolée, pourraient, en se combinant entre elles, apporter un mieux-être aux patients.

Malheureusement, pour l’instant, les recherches et les études scientifiques manquent pour ces MAC (Médecines Alternatives et Complémentaires) ce qui ne permet pas de s’y tourner systématiquement.null  

Ces disciplines se font cependant une place de plus en plus grande dans les services hospitaliers et les patients eux-mêmes montrent le chemin car ils ont recours de plus en plus souvent à ces médecines complémentaires. Si bien que le monde médical est de plus en plus attentif à ces techniques qui dans certains domaines, offrent une solution de traitement alors qu’il n’en existe pas dans la médecine conventionnelle (troubles fonctionnels intestinaux, anxiété, douleurs chroniques).

On voit aussi de plus en plus ces « soins de support » entrer dans de grands services hospitaliers pour venir en aide aux patients traités pour des pathologies cancéreuses.

 Par ailleurs, ne serait-il pas plus judicieux et satisfaisant intellectuellement de ne pas laisser s’installer ces pathologies des temps modernes, en veillant à les prévenir :

 - éducation nutritionnelle de la population, en particulier des enfants, plutôt que pression publicitaire de surconsommation,

- apprendre à consommer mieux et plus écologique

- apprendre les bonheurs de l’exercice sportif, les bienfaits d’un moment de pause ou de méditation ….

- retrouver les valeurs de la famille, de l’amitié et du partage, du « vivre ensemble ».

 Et aussi en évitant certaines pollutions, malbouffe et autres produits nocifs (pollution de l’air, de l’eau, des produits de la terre, des poissons par les métaux lourds …).

 A l’issue d’une réflexion de ce type, découlerait une médecine plus réfléchie, moins consommatrice, plus individualisée, plus naturelle et plus écologique.

 Sans doute une douce utopie ?

Oui, mais cela permettrait aussi de pouvoir soigner mieux, en toute connaissance pour chaque individu de ce qui est bon pour lui et de ce qu’il ne souhaite pas…

Cela impliquerait une véritable éducation de la population à prendre soin de sa santé, de son potentiel d’énergie, de son équilibre global, de son lien avec la nature et l’univers qui l’entoure ; chacun pourrait mieux se connaître pour mieux se soigner en s’impliquant d’avantage pour un meilleur confort.

 Oui, mais quid des millions brassés par l’industrie pharmaceutique ? Où passeraient-ils et que deviendrait ce marché si florissant ?

 A l’heure actuelle, notre système de santé fonctionne plutôt bien avec des hauts et des bas dans certains domaines, ainsi que quelques soubresauts quand un scandale éclate, puis le temps passe, tout le monde oublie et le cours des activités reprend…

Malgré tout, notre médecine européenne arrive à faire encore face aux problèmes de santé de sa population. Mais que se passe-t-il dans les pays du Sud ? …

   

Gardons l’espoir d’une possibilité de maintenir des soins de qualité pour la plus grande partie de la population, ainsi que l’envie pour chacun d’agir individuellement, pour aller vers une meilleure santé globale autant physique que mentale…

Heureusement, le sport nous apporte un faisceau d’éléments qui concordent pour nous amener à vivre mieux : activité physique, surveillance alimentaire, lien social, partage et solidarité …

 

    null

 

Le meilleur des mondes, en fait !

 

commentaires

E
<br /> Si  seulement plus de personnes pouvaient prendre consience de ces observations et verites peut etre que plus de sourires  dans le RER ,au bureau ,dans la rue ,à toutes heures et en ts<br /> lieux , reaparaitraient.<br /> <br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> <br /> EH<br />
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S
<br /> merci suzy pour cet article tristement realiste mais heureusement optimiste !<br /> <br /> <br /> et terriblement bien ecrit <br />
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