« On ne peut pas vivre en bonne santé sur une planète malade » voici une phrase énoncée par David Servan Schreiber qui peut faire froid dans le dos.
En effet, on ne peut plus se voiler la face : au fil des recherches sur notre milieu de vie, nous ne pouvons que faire le constat de tous les évènements tragiques qui touchent notre environnement : phénomènes cataclysmiques naturels, pollution des océans, des eaux fluviales, de l’air qu’on respire, de notre nourriture, déboisement massif, réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, tout ceci lié à la croissance exponentielle des populations … STOP !
D’autant plus que les pays émergents commencent à leur tour à goûter aux joies de la société de consommation.
On ne peut pas imaginer qu’en dégradant ainsi le monde qui nous entoure, nous allons vivre dans les meilleures conditions possibles.
Quelle planète laisserons-nous à nos enfants ?
Quels enfants laisserons-nous à la planète ?
A nous de réagir MAINTENANT pour ne pas laisser se dégrader la situation en arguant que le mal est déjà fait et que nous ne pouvons pas redresser la barre. A nous de montrer l’exemple aux générations qui nous suivent.
Des initiatives très riches sont prises à des niveaux plus ou moins élevés pour contrer les effets néfastes que nous venons de citer.
Chacun à notre échelle, nous pouvons agir dans le bon sens : s’interroger avant de consommer (regarder les compositions et les provenances des produits alimentaires, s’informer largement sur les modes de production, voire préférer un produit local à un produit équivalent venant de loin, ne pas céder aux pressions publicitaires) et aussi consommer plus responsable (besoin ou pas besoin de tel ou tel achat ?)
Une agriculture dite raisonnée (moins de chimie et rentabilité assurée pour le producteur) commence à gagner du terrain, ce qui permettrait à terme d’assainir petit à petit les bases alimentaires des populations ; les règles d’élevage des animaux de consommation sont aussi en train d’évoluer dans le bon sens. L’essentiel étant de progressivement clarifier les circuits de production alimentaire pour rester maître de ce que nous mettrons demain dans nos assiettes.
Quelle mise en pratique à notre disposition si nous voulons agir au mieux ?
- Consommer des produits frais, peu transformés et surtout respecter les saisons de production.
- Développer des filières locales, du producteur au consommateur en direct
- Privilégier les emballages réduits
- Retrouver la diversité en encourageant les lieux où sont vendus des produits variés et en redécouvrant des produits simples et anciens.
La diversité des cultures agricoles s’est perdue sous l’effet du monopole des grandes firmes industrielles qui ont cherché à rentabiliser les énormes superficies des champs cultivables (en choisissant la mono culture). Ce mode de production uniforme, appauvrit la terre au fil des décennies et la rend de moins en moins fertile (d’où l’usage de plus de produits pour la fertiliser).
Cette agriculture responsable commence par petites touches à regagner du terrain sur les géants agro-industriels.
L’acte d’achat devient alors un acte réfléchi, voire militant pour réorienter vers une production locale à échelle humaine, basée sur des petits producteurs qui nous offrent la transparence que la société appelle de ses vœux depuis les affaires récentes de tromperies diverses de l’industrie agro-alimentaire…
Probablement aussi, un changement de fonctionnement et d’orientation de notre mode de vie va s’imposer à nous progressivement. Un changement dans l’état d’esprit individuel s’installe au profit d’une vision plus globale et collective de nos sociétés.
Chaque action, aussi minime soit-elle pourra permettre de faire avancer les modes de pensée.
OUI, il faut y croire et s’y atteler : ce monde est le nôtre, nous ne pouvons pas rester les bras croisés à regarder se dégrader cette belle terre que des générations d’humains ont essayé de rendre plus accueillante au fil des millénaires.
Nous pouvons y arriver tous ensemble !