Coup de chaud à Reims
Un certain nombre d’entre vous connaissent mon ambition de l’année prochaine (si réalisable avec des membres du club, évidemment).
Il me fallait une course (digne de se nom) pour évaluer mes capacités à faire de la longue distance sur route.
Munich, mais trop tard, donc quoi de mieux que faire le marathon de Reims (marathon qui pour moi était une étape infranchissable, quand je suis arrivé au club l’année dernière).
Bref, me voila donc inscrit dans cette épreuve.
Levé 5h du matin, douche, petit gâteau (n’est-ce pas Chantal), une heure de voiture pour aller à Reims, et premier problème : trouver une place ; mais ensuite que du bonheur d’aller chercher le fameux sésame (le dossard n° 696).
9h à la Cathédrale : coup d’envoi des hostilités !
Les premiers kilomètres ont été très difficiles, j’avais des courbatures aux mollets.
Au 10ème kilomètre j’arrivais encore à maintenir l’allure des 4h00 (5’40 au kilo), mais la forme n’y était pas (comparée au semi-marathon du val d’Europe).
Au 20ème kilomètre j’arrivais toujours à maintenir l’allure des 4h00, par contre dans ma tête un certain nombre de signes me disaient que la deuxième partie allait être difficile.
Pourtant les kilomètres passant je retrouvais un peu de « sensation », jusqu’au 27ème.
Malheureusement, la chaleur et le parcours (c’est vrai qu’il est monotone, au bord du canal) ont eu raison de mes inquiétudes. Les jambes commençaient à devenir dur, j’ai alterné les périodes de marches et de course jusqu’au 38ème.
Puis le 39, 40ème kilomètre (quand j’y pense), 41, j’ai réussi à tenir un rythme lent, certes mais sans m’arrêter, la chaleur était de plus en plus intense.
Puis le dernier kilomètre, le coureur devant moi et celui de derrière moi était à 150m, aucune possibilité d’être doublé, mais impossible à doubler ; il faut dire que les jambes commençaient sérieusement à me lâcher.
Dernier virage, à l’arrache (j’avais surtout la hargne de finir).
Enfin l’arrivée : je n’avais plus de jambes, mais plutôt 2 troncs d’arbre.
Résultat : 4h18 à ma montre et 4h20 temps officiel couru (oh, je n’en suis plus à 2 minutes près) ; l’essentiel était fait.
J’AI FINI MON PREMIER MARATHON !
Et toujours motivé pour la suite !
Merci à tous les entraineurs, c’est grâce à eux que j’ai réussi à faire cette course.