21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 16:00

 

Reims 2014

 

 

Coup de chaud à Reims

Un certain nombre d’entre vous connaissent mon ambition de l’année prochaine (si réalisable avec des membres du club, évidemment).

Il me fallait une course (digne de se nom) pour évaluer mes capacités à faire de la longue distance sur route.

Munich, mais trop tard, donc quoi de mieux que faire le marathon de Reims (marathon qui pour moi était une étape infranchissable, quand je suis arrivé au club l’année dernière).

Bref, me voila donc inscrit dans cette épreuve.

Levé 5h du matin, douche, petit gâteau (n’est-ce pas Chantal), une heure de voiture pour aller à Reims, et premier problème : trouver une place ; mais ensuite que du bonheur d’aller chercher le fameux sésame (le dossard n° 696).


9h à la Cathédrale : coup d’envoi des hostilités !

Les premiers kilomètres ont été très difficiles, j’avais des courbatures aux mollets.

Au 10ème kilomètre j’arrivais encore à maintenir l’allure des 4h00 (5’40 au kilo), mais la forme n’y était pas (comparée au semi-marathon du val d’Europe).

 

Au 20ème kilomètre j’arrivais toujours à maintenir l’allure des 4h00, par contre dans ma tête un certain nombre de signes me disaient que la deuxième partie allait être difficile.

Pourtant les kilomètres passant je retrouvais un peu de « sensation », jusqu’au 27ème.

Malheureusement, la chaleur et le parcours (c’est vrai qu’il est monotone, au bord du canal) ont eu raison de mes inquiétudes. Les jambes commençaient à devenir dur, j’ai alterné les périodes de marches et de course jusqu’au 38ème.

Puis le 39,  40ème kilomètre (quand j’y pense), 41, j’ai réussi à tenir un rythme lent, certes mais sans m’arrêter, la chaleur était de plus en plus intense.

 

Puis le dernier kilomètre, le coureur devant moi et celui de derrière moi était à 150m, aucune possibilité d’être doublé, mais impossible à doubler ; il faut dire que les jambes commençaient sérieusement à me lâcher.

Dernier virage, à l’arrache (j’avais surtout la hargne de finir).

Enfin  l’arrivée : je n’avais plus de jambes, mais plutôt 2 troncs d’arbre.

Résultat : 4h18 à ma montre et 4h20 temps officiel couru (oh, je n’en suis plus à 2 minutes près) ; l’essentiel était fait.

J’AI FINI MON PREMIER MARATHON !

 

Et toujours motivé pour la suite !

 

Merci à tous les entraineurs, c’est grâce à eux que j’ai réussi à faire cette course.

 

 

 

commentaires

M
<br /> Bravo Pascal........et dis toi bien que tous les autres marathons ne sont que du bonheur. Tu as fait le plus dur, c'est moi qui te le dis.<br /> <br /> <br /> Martine<br />
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V
<br /> Bravo Pascal, tu as rejoint Manu et moi, les p'tits nouveaux marathoniens !!!!!!<br />
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L
<br /> Bravo Pascal ! Tout cela est de bon augure pour ton premier cent kilomètres. J'ai fait un calcul rapide 4h20 pour 42 km cela fait 4,2 h divisé par 42 = 0.1 pour 1 kilomètre que tu multiplies par<br /> 100 (pour les cent km de Millau) = 10; voilà ! 10 heures, c'est le temps que tu dois mettre à Millau !<br /> <br /> <br /> Là...je connais des traileurs masqués...ou plutôt démasqués qui vont être pâles de jalousie...<br />
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L
<br /> compliments pour ta perséverance et ton moral d'acier ! Tu as fait une belle course !  Et merci pour ton récit ( on se régale, en ce moment ! ) <br />
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A
<br /> Felicitation Pascal, le marathon n'est pas une course facile, surtout quand des elements exterieurs viennent pertuber la bonne marche. Ce qu'il faut retenir cest le mental , la volonté d'aller au<br /> bout et cela laisse de bonne choses pour l'avenir.<br />
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