6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 16:21

DSCN5823 

 

Valérie, Patrick b, Hervé et moi sommes prêts pour ce grand défi.

 9H30 nous partons en cortège pour 2 kmdans Millau pour prendre le vrai départ à 10h00.

La pression monte « pas la bière »

9h55 nous ne sommes pas loin de la ligne de départ. Nos supporters Cathy B, Catherine F Pat et Alain nous observe de l’autre côté de la rue. Quelques derniers signes d’encouragements et nous voila partis pour ces 100 km.

Les premiers Km se passent bien. Je suis avec Pat et Hervé en 6.15 au km. Nous perdons vite de vue Valérie. Trop de monde.

Au premier ravito : 1 verre d’eau et un bout de banane et nous voila reparti.

Au Km 7 on retrouve Pierre (beau frère d’Hervé en vélo) parmi mille autres suiveurs en vélo.

Là,  la course commence vraiment. On se croirait au tour de France.

On continue notre bonhomme de chemin. Tout se passe à merveille (que du bonheur !).

Nous arrivons au 21 km : très beau paysage, quelques faux plats. Je passe les ravitos plus vite que Pat et Hervé. Il est vrai que Pat est un véritable gourmand mais ils me rattraperont quelque centaines de mètres plus loin.

Je suis bien jusqu’au 30e km. Lors d’une petite descente une douleur au genou gauche se fait ressentir. Je crains le pire…je ralentis  ma foulée mais la douleur persiste et devient de plus en plus forte. Je décide de marcher quelques mètres. Pat et Hervé me double en courant. Je tais ma douleur. Je serre les dents. Je sais que les 10 prochains km sont plats. Je n’ai qu’un seul but : arriver au 40e km où là Catherine F m’attend  et où je retrouve Pat qui m’accompagnera en vélo pour le reste de la course.

C’est alors que je pense aux  entraînements, aux efforts que j’ai fait depuis des mois, aux amis de Bussy et à la famille. Et là je me dis que je ne vais pas abandonner au 42e km.

40e km : je vois Catherine, quel bonheur !

Elle s’aperçoit que je ne vais pas bien. Je récupère Pat en vélo qui  trouve les mots pour me réconforter.

42e km : j’arrive à la salle des fêtes de Millau.

Ceux qui font le Marathon, tourne à droite et  ont fini mais pour les 100 bornes il faut tourner à gauche. Pas de question à se poser, gilou à gauche !

« Allez gros tu vas y arriver » me dit Pat. Direction Saint Affrique.

Dans Millau les spectateurs nous encouragent. Cela fait du bien. Oups…il commence à pleuvoir et première grosse difficulté la montée vers le Viaduc de Millau.

Des trombes d’eau se déversent  sur nous. Vent de face. Courir devient difficile.

Et la j’ai une pensée pour Cathy B et Pierre sur leur vélo. Je vois Pat transi de froid à lutter contre le vent. Il fait froid. Un point positif, ma douleur du genou avec le froid est moins forte et se met à disparaître au fur et à mesure que j’avance.

En haut de la côte, sous le Viaduc Valérie et Alain reviennent à ma hauteur et ces deux là sont en pleine forme !

Nous faisons la descente ensemble. Km 50 et là commence le jeu du chat  et de la souri avec Valérie. Je prends de l’avance dans les descentes et Valérie et Alain me doublent dans les cotes. A ce petit jeu, on arrive à Saint Affique ensemble au km 72.

Là on croise Pat et Hervé. Quelle joie de nous retrouver tous les 5. Le moral est là plus fort que jamais malgré la pluie diluvienne.

Au ravito on se change complètement. Le verre de soupe chaude  fait du bien. On mange du fromage, du jambon  des pates de fruit. Il nous faut prendre des forces et nous voila reparti pour le retour vers Millau.

Gros souci je n’arrive plus à courir, j’ai mal partout. la douleur du genou s’est réveillée.

Je suis resté trop longtemps immobile au ravito. Valou et Alain reparte en marchant puis en courant. Moi je suis devenu un robot les jambes sont raides. Je marche de plus en plus vite et je fini quand même par courir, la machine est de nouveau en route et je rattrape le couple infernal. 6 KM de cote en courant doucement ensemble.

80KM dans la descente je perds Valou et Alain. Je me sens très bien et je pars à fond. Sur le plat je déroule gentiment. La nuit est tombée depuis une bonne heure. Il ne pleut plus. C’était temps.

A 10KM de l’arrivée avec Pat on sait  que c’est gagné ! On se remémore quelques souvenirs. Je suis ému.

95/96/97eme km, j’appelle Catherine pour lui annoncer notre arrivée et là boum plus d’essence je n’arrive plus à courir.

98/99e en marchant.

Dernier Km léger faux plat montant. Les spectateurs nous encouragent, nous applaudissent ce qui me pousse à repartir en courant.

Mes pensées se tournent alors vers mon fils, ma femme, mes amis de Bussy Running pour leurs encouragements qui m’ont fait chaud cœur.

Arrivé sur le podium km 100 je crie « waouh 100 bornard ! » mais le speaker m’a dit : « oui 100 bornard quand tu auras passé la ligne rouge ! »

Je souhaite pleine réussite aux trailers pour le raid de la Réunion. Je ne manquerai pas de vous suivre.

DSCN5819

6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 16:18

DSCN5827

C’est très long……

Comment commencer le récit d’une telle aventure avant tout émotionnelle et physique ? Pour moi il y avait un double enjeu, le premier, de soutenir Valerie pendant tous ces mois et tenir le coup physiquement après une année de blessures !!!

Les trois mois d’entrainement avec ce petit groupe de guerriers se passent merveilleusement bien malgré les réveils à 6h00 du matin  à cause de la  chaleur espagnole ; malheureusement la blessure de Valou vient perturber cette horloge bien huilée … Les pleurs, l’angoisse que cette aventure s’achève maintenant. Non et non, nous assistons à une chaine de solidarité de nos Hippocrates BSR, avec leurs conseils de druide gaulois vont relancer la frêle Gazelle en perdition. Dix jours plus tard, c’est le soulagement après un essai de 1h30 puis de 2h30 (et oui il y en a qui on dit qu’une sortie  d’1h45 c’est long !!!!,) le mauvais sort est enfin levé. L’approche du départ devient de plus en plus oppressante, la coupure ne risque-t-elle pas d’être fatale ? Mais c’est sans compter sur les encouragements de tous et surtout d’Astérix(le coach) qui en fin stratège la remotive  en lui distillant des conseils et récits de ses  propres aventures à travers la Gaulle.

Ca y est, le départ est proche, la route de la veille est bien assimilée grâce à la bonne humeur et les gauloiseries (Quand est-ce que l’on mange !!!! et les arrêts pour vessies trop pleines ….). Chacun déploie ses rituels d’avant course, mais ici on ressent quelque chose de différent, l’événement est titanesque, la prise de conscience devient palpable, malgré les apparences l’angoisse est là, chacun l’exprime à sa façon, c’est dur… Je suis limite de craquer pour ma tendre, et les autres, je prends conscience de l’admiration que j’ai pour ces quatre cavaliers qui vont affronter les 100 travaux Héraclès.  Le départ est imminent, les pleurs de la peur de l’échec sont présents pour moi et  Valou, les autres ???? Gilbert détend l’atmosphère par ses commentaires acides (il y a une vidéo à ce sujet !!!) et le Bang du départ retentit, la libération des coureurs nous envoie des vagues de sentiments de plaisir par leurs sourires revenus. Pour moi, c’est 4 heures d’attente et d’angoisse, car je n’ai aucune nouvelle, attendant, imperturbable devant l’entrée du parc de la victoire avant le passage du 42ème km. Puis SMS de Catherine et les suiveurs en vélo qui patientaient au pont du 40ème m’informent du passage de Pat et coach en pleine forme, puis de Gilou qui grimaçait, l’angoisse revient vite, il reste plus de 58 km à faire. Enfin ma Gazelle qui passe rayonnante avec un moral d’acier et en pleine forme. Je suis de nouveau une vraie pile quand je vois passer les deux compères toujours liés dans l’effort et Gilbus les traits tirés m’inquiètent ; mais il a prouvé qu’il a des ressources exceptionnelles.

Le départ, pour moi une course commence et pour Valérie que j’aperçois au loin la foulée tranquille, le visage détendu, elle continue.

L’inconnu, je sais maintenant qu’elle va réussir, le chrono n’est pas important, je dois assurer pour ses 58 derniers kms (pas anodin quand même). Prise de contact rapide et nous voilà lancés, elle me parle du parcours du Marathon, magnifique comme l’a bien décrit Patrick.

La colère des Dieux, première difficulté en ligne de mire, une monté de 7 % quand se déclenchent les  éléments, vent froid et pluie diluvienne. Grande pression car je n’avais pas prévu les équipements sur moi (les pneus neige…), le sac nous attendait à St Afrique au 71km. Avec juste un maillot technique détrempé qui ne nous servait plus n’a rien, il fallait continuer cette ascension, malgré les doutes. Soudain, on rejoint Gilou, double doute car il souffrait, il avait beaucoup de mal à avancer, heureusement il était bien équipé, les conditions ne le gênaient pas trop, l’expérience des trails. Enfin la descente, la relance se passe bien, les monts nous protègent du vent, les corps se réchauffent enfin, le moral aussi, puisque Gilou nous rattrape, un sacré descendeur. On attaque la 2éme montée avant la descente de 7km vers St Afrique. La bonne nouvelle, le meneur des 12 h nous dépasse juste avant l’ascension, nous n’avions vraiment aucun repère de temps sur une telle course et nos montres étaient hors service avec la pluie. Nous emboitons leurs pas avec en souvenir le récit de Richard : courir, marcher…. Exactement l’attitude du meneur, résultat nous avalons la montée avec toujours la pluie mais sans le vent. Au sommet une bonne soupe et on attaque la descente avec un peu d’inquiétude car Gilou ne nous suit plus. Horreur, le vent glacial nous agresse de nouveaux pendant cette descente de 7 km  avec en arrière  pensée qu’il vat falloir la remonter. Les jambes tapent, nous sommes frigorifiés, on croise Pascal Guillemon qui nous fait un grand coucou, c’est réconfortant, mais une autre inquiétude, on ne croise pas Pat et coach, soit il nous reste encore beaucoup de descente, soit ils ont des problèmes. Enfin, les voila, tout le monde se détend et souris, Gilbert nous rejoint, toujours dans le coup pour la descente, le coach surpris de nous voir si tôt était aux anges et Patrick était embêté avec ses crampes, on connait. Avec courage nous terminons les 2 derniers km avec détermination car les vêtements chauds nous attendaient ainsi que les K-way.

Apres 15 minutes d’arrêt, on redémarre avec Gilou, aie !!!, c’est horrible de recourir, plus de 500 m avant de reprendre un petit trottinement, Gilou boitait énormément, je décide de rester un peu avec lui dès le début de la remontée, 7km.

Le Miracle, plus de pluie et de vent, je décide de sortir le mobile ou de nombreux messages étaient présents, je profite de la marche pour les lire, un réconfort et une aide énormes, vous et nous avons vaincu le Dieu des éléments. Valou reprend le rythme courir marcher. Après une bonne discussion avec Gilou, il était temps de redémarrer, il marchait vite et bien, de plus ma Gazelle n’était plus dans ma ligne de mire, heureusement que j’étais bien entrainé pour la rattraper. Avec cette méthode de course on arrive avec étonnement et sans douleur au somme ; là on savait que l’on irait au bout.

Le chemin du bonheur, la longue descente dans la nuit jusqu’au 85km, la fatigue se fait sentir, normal non !!! Gilou nous dépasse, on ne le reverra jamais, quel courage et ténacité, nous continuons à notre rythme sans aucun contrôle du chrono. Marylise serait ravie ! Quand dans un petit village j’aperçois l’horloge d’une pharmacie, je calcule et dis à Valou que l’on peut y arriver en 13h00. Yes… reste la montée et la fameuse descente de 7 %. On se dit que nous maîtrisons les montées, on attaque avec en arrière fond la musique de Green Day et Nightwitch sur notre I phone. On dépasse de nombreuses personnes qui malgré leurs difficultés nous encouragent, quelle solidarité dans cette course, et enfin la descente qui fait mal, on a peur maintenant de la blessure. Il reste 5 km c’est plus plat, je me rappelle les 3 000 des entrainements pour relancer, c’est fou on court en 5 au km, on rattrape le meneur des 13h qui nous dit qu’il est en avance. Avec ce rythme, on est en 12h45, géant, nous volons, le ravito des 96, juste un vert d’eau, Valou continue, moi je prends un Coca pour le final, je la rattrape, encore merci l’entrainement, 97… 98….stop on pose, car les 2 derniers km sont des faut plats montants. Nous sommes en ville la joie se fait sentir, dernier rond-point et la montée vers le Parc des victoires, je cris, TU L’AS FAIT…… TU L’AS FAIT……,

La délivrance, derniers 300 m dans le parc, on est ailleurs, les gens nous encouragent, main dans main nous grimpons sur le podium des 100 bornes. Radieux, le  sourire de Valérie, et oui ma femme,  me remplit d’émotions et de fierté. Ensuite, nous apercevons Cathy qui nous saute dans les bras et enfin nous rejoignons les autres pour partager l’entrée dans l’Olympe des 100 travaux d’Hercules…..

Conclusion :

Le plus simplement possible : merci à tous pour les avoir soutenus durant cette longue épreuve. Un futur 100 bornard…….

 

Message de Valérie :

Un Grand MERCI à vous tous pour m’avoir encouragée avant et pendant l’entrainement.
Lors de la course, tous vos mots m’accompagnaient et je savais que vous étiez tous avec moi avec des petites ailes pour me conduire jusqu’à la ligne d’arrivée.

Merci à Hervé pour le plan d’entrainement qui en fait était plutôt sympa !!!!! et de la confiance qu’il a eu en nous pour aller jusqu’au bout.

Merci à Gilou et Patrick avec qui j’ai pu faire pas mal d’entrainements (sauf les entrainements bière !).

Merci à nos accompagnateurs pour les photos, les encouragements et la bière à l’arrivée !!! (la voilà)

Merci à ma fille pour les petites barres de céréales et à mon p’tit mari sans qui ………

Non, nous ne sommes aux Oscars mais c’était un beau challenge individuel et une belle aventure collective.

 

22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 23:55

soiree-dansante.jpg 

Après une semaine tempétueuse, un arc-en-ciel bravant la nuit se dessine au-dessus de l’hôtel Kyriad. Béatrice et Laurent ont l’amitié d’accueillir le Bussy Running pour cette soirée placée sous le signe de la convivialité.

Le discours de la présidente Suzy pendant l’apéritif est suivi d’un succulent repas ponctué de délicieux miam-miam.

Une succession de surprises certaines explosives comme celle de Rudolph animent ensuite la soirée.

Pendant le dessert marqué par l’entrée de Richard chez les quinquas, une chanson adaptée sur-mesure pour le Bussy Running est reprise en chœur par une cinquantaine de joyeux choristes.

La soirée se poursuit sur un rythme endiablé sur lequel tous les convives font admirer leur jeu de jambes et leur déhanchement sur fond de musique festive. Bravo à toutes et à tous.

La conclusion revient à notre Bubu natif de Berlin déclarant : « Traumhaft »

 

Patrick

 

P.S. Dis, Lorenza, qu’est ce qu’on gagne quand on en a 10 sur 10 ???

 

----------

 

Cette soirée a été comme un arc en ciel illuminant ce temps pluvieux, en mariant à l 'image des 7 couleurs grâce à:
L'accueil sur-mesure et chaleureux
L'atmosphère qui sent bon l'amitié
La convivialité partagée,
L'originalité et la force d’une chanson qui  peut devenir l' hymne du club,
La gaieté communicative lors du chant par des choristes endiablés,
Le repas fin et délicieux
La soirée dansante en bouquet final
C'est beau de vivre une soirée "Bussy Running".......


VIVEMENT LA PROCHAINE........HIHA!

 

Chantal et Xavier

 

arc en ciel 

La première soirée de fête de Bussy Running fut  un véritable arc en ciel de bonheur,

Du violet sur mesure pour le plaisir de se retrouver,

Au bleu du ciel pour une soirée de «traumhaft »

Puis le vert tendre comme l’amitié

Le jaune pastel et doux telle la convivialité

Sans oublier l’orange explosif de la joie des invités

Et enfin le rouge, couleur endiablée de la musique des choristes.

Et si vous mélangez un peu ces couleurs vous obtiendrez toutes les nuances colorées,

A l’image de cette magnifique soirée.

 

Flo

 ---------- 

 

Ma première pensée, lorsque je suis entrée dans la salle, a été pour celles et ceux qui ont permis que cette soirée se fasse. 

Mille ballons tels des arcs-en-ciel, sillonnaient le plafond, témoins de l'amitié et de la convivialité si chères au Bussy Running.

Des couleurs dans les assiettes, des vins moelleux et savoureux ont complété l'enjouement de mon état d'esprit.

Et puis il ya eu  la chanson, explosive, endiablée, interprétée par des choristes hors pair.

Une soirée sur-mesure pour que chacun y trouve une part de bonheur, le miam-miam pour les uns, le traumhaft pour les autres et, pour tous, le renforcement des liens conviviaux qui nous animent et nous font courir.

 

Martine H-V

 

----------

 

Sur mesure, cette soirée BUSSY RUNNING !
 
Des athlètes, ex-athlètes, futurs athlètes, conjoints d’athlètes, tous étaient réunis en tenues Arc en Ciel pour venir exprimer chacun avec sa richesse : le partage, l’amitié et la convivialité.
Après un apéritif explosif le repas s’est déroulé sous l’œil averti de notre hôte Laurent, le patron des lieux.
Donc, d’abord miam miam pour un délicieux repas, puis chanson grâce à Patrick notre meneur et nos choristes interprètes, danse endiablée puis anniversaire avant de partir pour une fin de soirée dansante Traumhaft…
 
Vivement l’année prochaine !!

 

Présidente Suzy