Plus fort que la preuve par 4 précédemment mentionnée, la preuve par 5 que Bussy Running était bien sur tous les fronts dès le samedi 8 novembre. Ou, sous la plume de Richard, la preuve par 100 ...
Les 100 kilomètres du Spiridon Catalan, mes derniers de l'année...
Pour la quatrième année consécutive, je me suis laissé entraîner par les copains des "Kékés du bocage" pour participer à ce dernier 100 km de l'année en France.
Autant le dire tout de suite, je crains ce circuit très sélectif qui consiste à faire un aller-retour entre la ville de SAINT-ESTEVE (66) et la ville de BAHO ... 5 km dans un sens ... 5 km dans l'autre, avec des petites côtes qui font vite mal aux jambes (environ 35 m de dénivellé).
Heureusement, ce petit détail et largement compensé par la gentillesse et la disponibilité de toute l'équipe organisatrice du Spiridon Catalan. C'est une des rares courses où l'organisation vient vous chercher à la gare et vous y ramène.
C'est à 8h du matin que nous nous retrouvons sur la ligne de départ.
Après une petite minute de recueillement à la mémoire de notre camarade Henri Giraud (604 100km au compteur) qui a choisi de nous quitter cet été, nous nous lançons pour l'aventure.
La météo est exceptionnellement clémente, température douce, soleil léger, vent modéré. Il ne reste plus qu'à gérer mon genou droit qui me fait de nouveau souffrir depuis quelques semaines et ... admirer le paysage.
Le Canigou se dresse au loin et le ronron de la course s'installe.
Mais non, mais non ce n'est pas... un parcours monotone, …
mais non, mais non ce n'est pas… un parcours monotone, …
mais non, mais non...
Globalement tout va bien 3h32 au 40ème, 4h28 au 50ème, sauf que je commence à avoir une grosse douleur au mollet droit, sans doute liée à mon problème de genou.
km 53 km 63 km 73 km 83 km 93
Dommage, il faut ralentir un peu ! Je gère, mais la douleur devient insupportable en arrivant au 60ème. Je cherche l'ostéo qui est fortement sollicité par les coureurs du 50. J'attends un peu et finalement je repars sans soin après avoir bu une petite bière avec un copain.
J'alterne course marche mais je sens la fin proche. Je me fais redoubler par des copains à qui j'ai pris un tour. Certains m'encouragent par un petit mot, d'autres par un simple regard. Au 65ème je suis décidé à abandonner, mais quitte à le faire autant revenir tranquillement sur Saint-Esteve.
Et là ... est-ce la bière,... sont-ce les quelques étirements que j'ai fait au ravito du 65ème... les deux conjugués ... Mais quand je trottine je n'ai plus mal !
Le moral revient et je repars sur un rythme moins soutenu.
Ma "contracture" se fera oublier jusqu'au 98ème. Je finis les deux derniers kilomètres au ralenti et passe la ligne en 10h08... 9ème et 2ème V2.
Fin de saison pour moi.
Il faut maintenant re-travailler les fondamentaux et récupérer un peu … enfin sauf si ...
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